วันพุธที่ 11 ธันวาคม พ.ศ. 2556

Marianne est une figure allégorique de la République française.
                  Sous l’apparence d’une femme coiffée d’un bonnet phrygien, Marianne incarne la République française et ses valeurs contenues dans la devise  : ( Liberté, Égalité, Fraternité) . Marianne est un important symbole républicain et une icône de la liberté et de la démocratie.
                   Marianne tient une place d'honneur dans les mairies et les bâtiments officiels de la République française. Elle symbolise le "Triomphe de la République", du nom de la sculpture érigée sur la place de la Nation à Paris. Son profile apparait sur les documents gouvernementaux officiels, sur les timbres, et sur les pièces de monnaies françaises.





Histoire

Origine du prénom


             Les deux prénoms Marie et Anne étaient très répandus au xviiie siècle en France, et portés par plusieurs reines, dont Marie de Médicis, Anne d’Autriche, Marie-Antoinette. L'usage était, à la fin duxviiie siècle, très répandu dans les milieux populaires, notamment à la campagne, ou encore dans le personnel domestique des maisons bourgeoises. Son utilisation comme symbole de la République a été attribuée à une chanson révolutionnaire du pays albigeois, la Garisou de Marianno (en français, la Guérison de Marianne), composée par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre, de Puylaurens. La chanson, racontant les avatars du nouveau régime, fut vraisemblablement écrite en octobre 1792, une dizaine de jours seulement après la fondation de la République. Il s’agit de la première occurrence du prénom Marianne en tant que symbole de la République. Marianne y représentait la devise française.
             Bien que cette chanson date de 1792 et soit déjà mentionnée dans le trésor du Felibrige de Frédéric Mistral, l’association de la chanson au symbole de la République n’a été faite qu'en 1976. Quoi qu'il en soit, le village de Puylaurens revendique désormais le titre de « berceau occitan de la Marianne républicaine ». Les aristocrates contre-révolutionnaires utilisaient le double prénom Marie Anne, la forme « Marianne » leur paraissant trop populaire, à la limite vulgaire. Les révolutionnaires ont adopté cette dernière pour symboliser le changement de régime, mais surtout ils mettaient en avant la symbolique de la « mère patrie », de la mère nourricière qui protège les enfants de la République. Les républicains du Midi contribuèrent aussi à associer ce prénom à leur idéal politique (reprenant la chanson en occitan La Garisou de Marianno, qui est très populaire à l’automne 1792). L’utilisation de ce prénom comme symbole serait donc né d’un consensus entre les partisans et les adversaires de la République, puis rapidement accepté par tout le peuple français.
             D’après une version alternative, le premier modèle de Marianne aurait été une jeune fille de Sigolsheim en Alsace. Mariane est le nom de la jeune femme dont Harpagon et son fils Cléante sont amoureux, dans la pièce de théâtre L'Avare, de Molière. Dans cette pièce datant de 1668, elle représente l'enjeu du libre choix contre le choix imposé par la tradition.


Chronologie


               Les premières représentations d’une femme à bonnet phrygien, allégorie de la Liberté et de la République, apparaissent sous la Révolution française. Elles diffèrent selon les époques et les préoccupations du peuple français, et ne portent pas systématiquement la totalité des symboles.
            « La République a été matérialisée par M. de Lamartine, lors de l’assemblée constituante. Il a fait irruption, alors que les pairs de France, réunis, cherchaient leur modèle. C’est donc le buste de Marianne de Lamartine, érudite, artiste, anglaise, muse et épouse du poête restée à Milly (Saône et Loire) qui a donné pour la première fois son buste, sans lequel Alphonse ne voyageait pas, à notre république. Elle été ensuite copiée, représentée, un gouvernail et un sac de blé à moitié renversé à ses pieds. Cela représentait le fait qu’elle était peu soucieuse de puissance, se préoccupant surtout des aspirations du peuple. Il en existe plusieurs versions portant des symboles maçonniques. ».
               À partir de juin 1848, le prénom commence être donné de façon clandestine pour désigner la République. La Marianne peut être sculptée en pied ou en buste. Son buste commence à apparaître dans les mairies après 1877, en remplaçant les bustes de Napoléon III.
               Sous la Troisième République, les statues et surtout les bustes de Marianne se multiplient, en particulier dans les mairies. Plusieurs types de représentation se développent, selon que l’on privilégie le caractère révolutionnaire ou le caractère « sage » de la Marianne : le bonnet phrygien est parfois jugé trop séditieux et remplacé par un diadème ou une couronne (statue à épis). Cette dernière représente une République modérée, la première une République révolutionnaire.
               Au xxe siècle, toutes les mairies se dotent progressivement d’un buste de Marianne qui porte désormais systématiquement le bonnet phrygien et apparaît débarrassée de ses autres attributs (faisceau d’armes, niveau ou balance). Marianne est représentée de manière très épurée. La Marianne de Georges Saupique fut l’une des représentations officielles de la IVe République. Les dernières représentations, les plus en vogue dans les mairies aujourd’hui, sont celles reprenant les traits de femmes célèbres (voir le paragraphe suivant sur les modèles de Marianne). À partir du début du xxe siècle, elle figure également sur des objets de très large diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres-poste.







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